dimanche 4 juillet 2010

Assaut militaire étrange

C'était l'après-midi, ciel bleu et grand soleil, j'étais dans la propriété de ma grand-mère paternelle à Saint-Lormel. Dans la cour plus exactement. Personne aux alentours mais j'entends du bruit et lève les yeux au ciel puis vois apparaître un bel hélicoptère militaire vert kaki. Il se pose devant la maison (en vrai y'a pas la place) et je vois sortir une dizaine de p'tits bonshommes en bleu marine foncé (ils ressemblent à des CRS) harnachés jusqu'au cou.

Je n'éprouve aucune surprise, ni peur, ni curiosité, rien. Je les regarde s'affairer sans m'inquiéter puis on me fait savoir qu'il y a 6 individus armés et très dangereux dans l'enceinte. Toujours aucune réaction de ma part, c'est -on dirait- normal. Les interpellations se font rapidement et sans encombres sans que je remarque quoi que ce soit, ni où, ni comment.

Tout le monde retourne en vitesse vers l'hélicoptère posté cette fois derrière la maison (où en vrai il n'y a pas la place non plus). Mais au moment où on contourne la longère une fusillade éclate car d'autres malfaiteurs nous prennent pour cibles depuis la route. Pendant que je prends mes jambes à mon cou pour imiter certains soldats, des coups de feu retentissent de chaque côté et les dangereux tombent comme des mouches sauf un qui arrive à se cacher. Dès lors, interdiction à tous de monter dans l'hélicoptère, il faut le neutraliser d'abord. Je suis là seule sans arme, sans protection, personne ne me sécurise et je suis à la vue de tous. Rien ne m'inquiète cependant.

Comme si c'était mon travail, je souhaite arrêter le méchant moi aussi et naturellement décide d'attraper une mitraillette (mes gestes se joignent à mes pensées) et me ravise car selon mon raisonnement sur le moment je n'ai pas les compétences ni l'uniforme adéquat. En voyant que tout le monde a peur pour moi je leur dis "ne vous inquiétez pas, ça va aller" en pensant sincèrement que j'étais "en sécurité avec moi-même". Pur les rassurer je file me réfugier à l'abri dans le grenier de ce qu'on appelle actuellement le cellier chez ma grand-mère (dans mon rêve il ne ressemble en rien à l'actuel).

J'entends le bruit de l'action dehors puis un bruit de plus en plus proche puis je vois arriver au grenier le type traqué. Alors qu'il aurait pu me prendre en otage ou me tuer direct, on se regarde sans broncher et il me demande nerveusement de l'aider à décrocher l'échelle du mur. Je ne sais pas ce qu'il veut en faire mais le fait est que je le laisse se débrouiller tout seul sans même qu'il me le reproche. On dirait que la situation me laisse perplexe, je ne me sens pas du tout concernée. Affolé comme il est, il s'approche de l'unique fenêtre de dos sans y prêter attention.

J'y suis postée également et un peu absente, je regarde l'inaction extérieure. La fenêtre donne sur la cour de devant, sur un cagibi en pierre dont la porte en bois est grande ouverte (il y en a un aussi chez ma grand-mère mais il n'est pas situé au même endroit et n'est pas identique). Tout en regardant passivement le petit bâtiment, je réalise qu'un militaire est peut-être posté dans la pénombre et que la porte ouverte lui laisse le champ libre pour viser vers la fenêtre. Je me décale légèrement de la vitre puis immédiatement l'homme à mes côtés tombe, mort.

Je ne ressens toujours rien, aucune peur, aucun état d'âme. Stoïque, je quitte le grenier et retrouve saine et sauve les militaires dans la cour arrière.
Pour quelle raison ces "méchants" étaient-ils chez ma grand-mère, pourquoi étais-je là, comment les membres de ma famille avaient-ils été évacués avant, pourquoi j'ai eu l'air d'un personnage émotionnellement éteints dans ce rêve ? Mystère.

Le seul lien que je peux faire de ce rêve avec la réalité c'est qu'il y a quelques jours j'ai eu une conversation téléphonique avec mon père qui était à Saint-Lormel. Pendant l'appel, il me dit "Attends y'a un hélicoptère qui rase la maison" et effectivement j'ai entendu un énorme bruit assourdissant. En fait c'était un avion de chasse. Après ça, il s'est mis à monologuer pendant un temps interminable sur la raison du passage d'un avion de chasse dans le coin. Comme d'habitude quand il part dans ses explications inutiles, je m'en fichais royalement.

mercredi 21 octobre 2009

Juste affreux

Je venais de partir à Londres avec ma chérie, on se baladait et tout allait à merveille. On décide de s'asseoir pour se reposer puis on est rejointes par des amis (sortis de nulle part). Là, je reçois un texto de Yuna. J'oublie pendant quelques minutes ce texto jusqu'à ce que je me rende compte en gueulant "Oh meeeerde elle m'a écrit un texto !* que j'avais oublié de lui réponde. Cette phrase n'avait aucune connotation péjorative de ma part mais elle aurait très bien pu être mal prise par l'intéressée. Or, l'intéressée se situait à un mètre de moi, assise à son tour parmi la population "d'amis". Bref, la boulette !
Elle le prend un peu mal (le juste un peu me surprend). Je lui demande comment elle savait que j'étais à Londres et pourquoi elle est venue. Elle me répond qu'elle l'a deviné en lisant sur Facebook les commentaires à double sens. Great ! En attendant, Chloé est toujours à deux pas de là et me voilà obligée de gérer une situation qui n'était pas prévue : éviter les câlins avec ma chérie devant mon ex. :-/

Changement de décors mais toujours le même rêve. J'ai dû m'égarer et je me retrouve toute seule à flâner dans la ville. Je décide de retourner au magasin Tati en me disant que Chloé finira par y aller dans la journée. Je suis triste de l'avoir perdue. J'approche du lieu d'arrivée et j'aperçois au loin, sous le porche d'entrée, Chloé, en train de discuter avec des connaissances à elle probablement. Elle me voit enfin et le sourire rayonnant, nous nous mettons à courir pour se jeter vigoureusement dans les bras l'une de l'autre. L'étreinte est puissante. Je ferme les yeux pour profiter puis nous repartons.

Nous sommes à présent dans un autre magasin où rien ne m'intéresse, je suis donc près de la porte de sortie à patienter sagement en observant les passants. De là, je fige le regard sur une silhouette pas inconnue devancée par son père et qui me fixe de surprise à son tour. "Marine, c'est bien toi ? Tu me reconnais ?" Bah oui bien sûr, comment aurais-je pu oublier Kévin, mon premier amoureux d'enfance ? Celui-là même qui vers l'adolescence m'a traité de salope dans le bus d'école sans raison aucune ? ... Donc oui, je m'en souvenais bien de lui mais bizarrement c'est sans amertume de ma part que je lui ai adressé la parole, on a discuté comme des vieux amis qui se retrouvaient de façon improbable dans une ville étrangère [Londres toujours] et j'ai appris qu'il était engagé militaire ici.

Le rêve se poursuit et devient cauchemar.
Me voici dans une maison à Londres -qui n'est pas la mienne- en compagnie de quelqu'un qui me fait office de copine [je n'emploierai pas le terme "chérie" parce que rien que le souvenir de cette nana dans mon rêve me fait gerber]. J'ai dû quitter Chloé entre temps mais ce passage a été mis sous silence dans mon cauchemar. Brr ! Bref, nous sommes dans cette maison et je reçois un appel de ma mère qui me dit qu'elle débarque avec toute la famille et même plus. Je ne suis pas du tout enjouée parce que mes vacances en couple se transforment en colonie de vacances familiales... Peu de temps après, nous voici une quinzaine dans la maison. Avec ma copine, Flora [je précise que hier soir Gad Elmaleh a fait monter sur scène une adolescente de 15 ans prénommée Flora], nous sommes dégoûtées de ne pas pouvoir profiter toutes les deux de moments intimes et au bout de 5 minutes, nous décidons de nous éclipser du salon inondé de famille.
Nous voici dans une chambre enfin tranquilles. Elle embrasse très très mal et ça m'écoeure. Je me rends compte que le temps passe vite et me reproche de n'avoir pas fait les présentations officielles à maman entre autre. J'aime pas l'embrasser et me dit qu'elle ne sait probablement pas faire l'amour non plus. Et d'un coup j'ai une illumination. "Mais quel âge tu as ? :o" et elle me répond en se marrant idiotement "Bah j'ai 16 ans". Le monde s'écroule sous mes pieds et elle rit de plus belle. Là, je remercie la terre entière de n'avoir fait que la bisouter et ma colère explose. Je me rends compte que j'ai quitté Chloé, celle que j'aime réellement plus que tout, pour une merdeuse de gamine pour laquelle j'étais envoûtée par je ne sais quel sort inhumain l'espace d'une journée. Mais une journée déjà de trop.

Le souffle coupé je réalise que j'ai certainement tout perdu mais en un éclair j'attrape mon manteau, bouscule Flora et lui vole son chocolat Milka au passage et cours dangereusement vers l'extérieur. Je travers la maison à la volée et dans mon élan, essouflée, je tombe nez à nez avec Chloé qui tient dans sa main droite un immense bouquet de fleurs. Je m'empresse de lui sauter dans les bras qui m'accueillent ouvertement. Je la sers fort contre moi mais... pas elle. Je ne comprends pas. J'ai peur, je suis déboussolée, je pleure. Et elle disparaît je ne sais comment.
Je reprends ma course folle dehors pour la rattraper, à l'angle de rue je prends soin de regarder à gauche puis à droite pour voir si je l'aperçois. Rien. Je me dit qu'elle aura pris à droite pour s'éloigner plus vite de la maison et décide de suivre ce chemin lorsqu'enfin le cauchemars s'arrête. Je me réveille en sursaut car mon corps, pris de panique, s'est brusquement assis dans le lit.

samedi 17 octobre 2009

Sarah Bettens

Situation :
Lundi soir à l'Alhambra à Paris, il y a un concert de Sarah Bettens. Je suis assez dégoûtée de ne pouvoir y assister et avoir l'honneur de baver en live. J'ai une pote qui n'arrête pas de me taquiner avec parce que la chanceuse, elle, elle sera sur place.

Conséquence :
J'ai rêvé que j'avais rendez-vous un après-midi avec Sarah Bettens dans sa chambre d'hôtel (en tout bien tout honneur). En arrivant sur place, à la campagne, il s'est avéré que l'hôtel en question était une maison toute simple.
L'après-midi se déroule très bien, on s'entend à merveille, on discute et les heures défilent sans qu'on ne s'en rende compte jusqu'au moment où je remarque que le sol bouge bizarrement. Interloquées, nous nous regardons sans comprendre pourquoi le sol est mouvant. Après quelques instants je constate que le sol est en fait de la terre d'où de la fumée s'échappe par moments. Je réalise soudain que sous nos pieds se situe un petit volcan qui rentre en éruption et qu'il est temps de déguerpir vite. Dès la première giclée de lave, je l'ai attrapée par la main et on est sorties en vitesse !
Depuis le jardin, nous avons regardé la maison prendre feu petit à petit et quand Sarah Bettens m'a dit qu'elle avait des effets personnels importants qu'elle voulait récupérer, j'ai compris que cette maison était en fait la sienne. Alors j'ai courru, seule -je ne voulais pas qu'elle se blesse-, jusqu'à la maison pour retrouver les précieux objets et documents que j'ai récupérés étouffés par la fumée. Je suis sortie saine et sauve de la fournaise mais repartie accompagnée une minute plus tard lorsqu'elle m'a annoncé qu'il en restait. Et c'est en toute inconscience et sans panique que nous avons re-bravé le danger avant que la maison ne devienne une fois pour toute un flambeau géant...

samedi 10 octobre 2009

Damned !

Précedemment :
- J'ai bossé à la patinoire la nuit dernière. Après le retard d'un collègue à l'embauche, Momo, notre chef d'équipe, nous a précisé maintes fois qu'il n'apprécierait pas que ça se reproduise le lendemain.
- On s'est donnée rendez-vous avec Ma Goudou pour boire un verre à Caju (Place Camille Julian) à 20h aujourd'hui.

Incidence :
J'ai rêvé que je sirotais tranquillement mon Coca Light à Caju jusqu'à ce que je découvre avec horreur qu'il était 21h02, que je devais embaucher à 21h pile et que mon lieu de travail se situait à presque 1/4 d'heure à roller de là...